L’intelligence artificielle à l’origine de l’apparition de nouveaux métiers
Une étude menée par le World Economic Forums a démontré que l’intelligence artificielle va causer la perte d’environ 5 millions d’emplois en 2020. En effet, on assiste à une course effrénée à une mutation vers le digital et l’introduction des nouvelles technologies au sein des services de l’entreprise. Les employés vont-ils subir cette transformation ou au contraire, devraient-ils s’y conformer pour être en phase avec le changement ? Dans ce cas, il est nécessaire d’anticiper les besoins de l’entreprise pour définir les métiers de demain. Avec les nouvelles technologies et le numérique, quels sont les nouvelles compétences exigées aux employés ?
Les nouvelles compétences recherchées par l’entreprise
La numérisation de l’entreprise a permis d’automatiser certaines tâches et de supprimer certaines opérations ne requérant plus une intervention humaine. Plusieurs postes en entreprises sont remplacés par l’intelligence artificielle. Pour autant, on ne doit pas supprimer l’humain au cœur des activités de l’entreprise. Si certains postes sont devenus obsolètes, ils seront désormais remplacés par des emplois dans l’informatique, l’architecture des réseaux ou encore l’ingénierie. Actuellement l’entrepris nécessite également des compétences relationnelles ou social skills. Les collaborateurs doivent être plus entreprenants et plus à même de communiquer, de partager et d’interagir. Force est également de constater que la polyvalence d’un employé est requis et les mono-compétences ne servent plus pour l’entreprise.
De quels métiers parle-t-on ?
La transformation de l’univers l’emploi s’accompagne de l’apparition de nouveaux métiers. Aujourd’hui, on assiste à l’émergence des compétences dans le big data, les nouvelles technologies ainsi que les compétences dites transversales. Les collaborateurs doivent maîtriser les nouvelles notions apportées par l’intelligence artificielle, à commencer par les objets connectés. Cela est indispensable pour favoriser une meilleure interaction entre les hommes et les systèmes. La notion « transversale » est aussi évoquée du fait que les employés ne sont plus considérés comme des individus qui fonctionnent indépendamment des autres. Pour interagir dans un milieu pluridisciplinaire, chaque employé devrait se doter d’une bonne culture générale, d’approfondir leur socle de connaissances pour être disposé à interagir avec les autres. Le travail d’équipe et l’intelligence sociale sont également de plus en plus revendiqués pour gagner en performance. Enfin, les employés doivent être autodidactes, capables de s’adapter et d’évoluer avec les contextes environnementaux.
D’autres notions à intégrer à part le digital
Le digital n’est pas le seul responsable du changement de l’écosystème de l’entreprise. On peut également reconnaitre l’évolution des rapports entre les hiérarchies et les subordonnés. Nous prônons aujourd’hui la valorisation de chacun des individus comme étant un maillon essentiel de l’organisation. De ce fait, on parle aujourd’hui d’une intervention à dimension collective. Il faut que les actifs s’adaptent à une économie collaborative et numérisée. Mis à part leurs compétences, l’engagement des collaborateurs est donc indispensable pour faire face au changement.
De nouveaux profils identifiés
Dans ce monde économique en pleine mutation, on assiste à l’émergence de nouveaux acteurs qui n’exercent pas les fonctions principales au sein de l’entreprise. Doté d’un esprit pédagogue, le capitaliseur de savoirs est doué pour transmettre les savoirs et s’adapter avec tous les profils de d’employés. Le business networker se présente comme un facilitateur capable de mettre l’entreprise en liaison avec d’autres acteurs pour étendre son marché. Toujours animé par l’innovation, le makestormer se montre proactif dans l’organisation des workshops et des séances de brainstorming.